Pendant ce temps... sur la Côtes des Nuits sans Fin

Voilà, comme nous nous sommes organisé comme une bande d'huitre neurasthénique, j'ouvre ce petit sujet pour vous raconter nos aventures loin de vous...

Voilà près de trois jours qu'ils marchaient dans ce désert inquiétant... Tout le monde avait suivi BigM le long du tunnel qu'il avait creusé sous sa maison, mais Lapinator était resté derrière.

Lorsqu'il avait emprunté le même chemin le lendemain, il avait fini par tomber sur 3 de ces anciens concitoyens qui l'avaient attendu, à son grand soulagement. Il regarda ses amis et tous trois sortirent du terrier dans lequel ils étaient, une explosion de bombe pulvérine attirant leur regard non loin d'ici. Le temps de parcourir la distance qui les séparait de l'origine de la lueur, Vladimir reconnu la silhouette qui se battait contre une dizaine de putrides. Il regarda ses compagnons, leur enjoignant de le suivre pour aller aider son ancien ami.

La chose fut vite réglée et ils purent tous les cinq se diriger vers leur prochaine étape, un campement de fortune dans lequel d'autres pauvres âmes tentaient de s'installer autour d'un point d'eau de fortune. Ils avaient beaucoup de travail devant eux et pendant que ses amis s'installaient, L'éclaireur décida de partir visiter les alentours.

Une fois bien installé a sont domicile, son camarade thenazgul enclencha lui de même le pas bagage en main pour l'outre monde.

Après quelques heures à explorer les environs, Vladimir trouva une vieille villa délabrée qu'il décida d'explorer à la recherche de quelconques matériels. Il ne voulait pas explorer les alentours de peur de tomber nez à nez avec quelques putrides dont il n'avait aucune envie de s'occuper pour le moment.

Il finit par trouver dans les caves de la battisse - lieu qu'il explore toujours en premier, on ne sait jamais si des lapins ne se sont pas installés dedans - quelques éléments encore en état parmi un foutoir inimaginable. Mais a peine fut il ressorti de là qu'il tomba nez à nez avec une figure décharnée et puante... le zombie sembla aussi surpris que lui et cela sauva l'éclaireur qui eu le temps de s'enfoncer dans le couloir au nez et à la barbe du monstre.

En peu de temps il fut rejoint par deux de ces concitoyens, Basstien avec qui il conservait un contact où qu'il soit dans le désert et Predators qui était venu leur prêter main forte. Leur butin n'étais pas mauvais et ils avaient trouver quelques vis et un composant électronique en état au milieu de la carcasse d'ordinateur que Predators avait éclaté sur la tête d'un zombie. Satisfait, ils décidèrent de poursuivre leur exploration du batiment... les putrides semblaient hésitant à s'approcher d'eux.

Cependant, Basstien commençait à ressentir l'envie de retourner à la ville, si on pouvait appeler ville une trentaine de paillasse et dix tentes installées autours d'un point d'eau, c'était également l'occasion pour qu'il ramène aux chantiers un composant qui pourrait leur être fort utile. Néanmoins, le départ de Basstien risquait de les laisser en mauvaise posture, Vladimir n'était pas sur qu'il pourraient contenir les zombies s'ils n'étaient plus que deux.

Il regarda son ami dans les yeux.

Ecoute, je comprends que tu veuilles rentrer et si cela te semble important, ne nous attends pas, je pourrais toujours user des herbes que m'a confié notre chaman pour donner à Predator la force qu'il nous faut contre ces putrides, peut être même arriverais-je à lui confectionner un bouclier avec tous ce qu'on trouve ici

Vladimir avait passé sa nuit a ressasser son humiliation de la veille... il se rappelait, debout sur son rondin de bois, haranguant la foule à la totale indifférence de ces concitoyens, il se remémorait avoir essayer de les divertir en installant un simili de bar... tout ça ne servait à rien, la ville était morte, désespérément...

Il ne comptait pas cesser la lutte pour autant, Cavenghi avait bien répondu à l'appelle...

Il monta sur la tour de guet alors que les premiers rayons du soleil caressaient le sable du désert. Les silhouettes des zombies ressemblaient à des bâtons de bois dorlotés par un vent d'outre-tombe en plein contre jour, cela en était presque beau.

Il lui sembla distinguer quelques masses grouillantes au nord-ouest autours de bâtiments, il récupéra de quoi bricoler quelques bombes pulvérines à la banque et sorti voir de quoi il retournait.

Et si vous voulez savoir ce que faisait Vlad sur son rondin, un extrait de ce que notre reporter sur place nous on rapporté:

Citation :: Lapinator a attrapé une vieille souche dans le local délabré qui nous servait de banque et il s'est dirigé vers un point plus au moins central par rapport à la répartition des tentes. Il a posé la souche au sol, tentant de la faire tenir sans qu’elle ne se balance trop lorsqu’il monterait dessus. Les bras écartés, essayant de se maintenir droit malgré l’exiguïté du rondin, l’éclaireur s'était raclé la gorge.

Oyé, Oyé chères concitoyennes et chers concitoyens !
Vous en avez assez de ces villes qui se ressemblent toutes, dans lesquelles votre vie est rythmée par une routine trop… routinière ? Assez de ces mêmes concitoyens actifs les deux premiers jours et désertant le forum par la suite, laissant nos villes dignes d’un mauvais western, la paille traversant la rue en moins ?
Vous avez envie de vous investir dans un personnage profond et travaillé, de conter ses aventures et ses pérégrinations nos notre ville ? Vous avez envie que quelqu’un raconte vos hauts faits ? Ou encore vous aimez lire les récits de vos concitoyens ? Il existe une solution…

Lapinator avait attendu quelques secondes, scrutant le visage de ces concitoyens afin de voir si son discours les avait touché. Il avait décidé de s’asseoir sur la souche pour souffler un peu, ne jugeant pas nécessaire de continuer son discours s’il n’intéressait personne.

cavenaghi s'était avancé et avait crié:
lapinator je t'aime!
il s'était retourné et était allé chercher également une souche qu'il avait été déposer a coté de celle de lapinator. il lui avait dit:
je suis avec toi! marre de ces villes ou il n'y a pas d'ambiance!
jeune et moins jeune concitoyens rejoignez nous!

L'éclaireur n'était pas vraiment habitué aux déclarations d'amour de ces concitoyens... même si celle-ci pouvait être flatteuse, elle n'en demeurai pas moins... inappropriée. Il avait scruté la personnes qui venait de s'installer à ses cotés et lui avait sourit.

Je pense qu'on va pouvoir faire quelque chose de toi. Par contre évite les familiarités en publique et prends un ticket, ma tente est la troisième à gauche et il risque d'y avoir un peu d'attente... et n'oublie pas les sacs plastiques...
J'attends d'avoir un auditoire un peu plus significatif et je vous en dirais plus.

Thenazgul lui était resté attentif et discret dans la foule ... a peine revenue de fouille et encore plus qu'épuisé il avait décidé lui aussi de prendre la parole.

TheNazguL s'était avançé :

:p Mon chère lapinator Je serais des vôtres ce soir dans la tente. J espère que ta cervoise est toujours parmi les meilleurs car j'ai souvent du mal a étancher ma soiafff.

Parmi la 40aine de citoyens qui jonchaient la ruelle, seuls deux avaient vraiment pris la peine de l'écouter.

Découpeur de chair Messages : 65 Date d'inscription : 10/07/2009

Je déambule depuis trop longtemps déjà, il devrait m’avoir contacté depuis un moment, mais qu’est-ce qu’il se passe ?

Je suis assis dans la maison qu’un ancien survivant avait abandonné, les cadavres me cherchaient, ils savaient que j’étais là parce qu’ils me suivaient depuis assez longtemps.

Il y en a un en particulier, il a un costume, il marche comme les autres mais j’ai remarqué un détaille. Quand j’étais dans l’ancien commissariat j’avais maté par la fenêtre, je l’ai remarqué, il avait un tic. Son tic était de renifler violemment en fermant l’œil droit, quand je l’ai vu je n’ai pas pu m’empêcher de rire ! Ça m’a couté ma furtivité, et j’ai dû fuir.

Pendant combien de temps m’a-t-il traqué ? J’ai rêvé cette nuit qu’il me dévorait et qu’avant de me finir et que je meurs il ajoutait « AAAaaAarrrrêteeees de tte FfFoutre dee Mma GGggGueule ! ». Le réveil était rude, dû à ma petite radio qui grésillait, un appelle, d’un certain BigM, il avait creusé un tunnel dans une autre ville pour prendre la poudre d’escampette !!

Le tunnel passait sous un commissariat, il fallait que je fasse volte-face ! J’ai couru hors de la petite maison, mais moi je suis pas mort, et la fatigue m’a bien rappelé que je vivait. Par contre derrière ça suivait bien, ils avaient les crocs je pense parce que depuis le temps et la distance de leur traque, je devais être la seule âme encore en vie dans un rayon de trois kilomètres !

Les salauds tenaient bon, les dunes de sable me donnaient du fil à retordre, mais eux non, j’ai avancé le plus vite possible mais il faut être réaliste : on est plus endurant mort que vivants !

Ma radio refait du bruit, je distingue la voix de Vladimir, il dit simplement « vas dans le terrier pour suivre le lapin, tue-le ! ». Je continue mon chemin, je m’écroule, épuisé. Ils sont une dizaine autour de moi, ils me rappellent le gang des monarques, une bande de connards qui m’avait coincé dans une ruelle.

Ce jour-là je me suis servie des griefs qu’ils avaient les uns envers les autres et ils ont fini par littéralement s’entretuer, "connais ton ennemi" que dit le proverbe ! Je pense pas que ces dix là se chamaillent le pouvoir, mais je suis certain que le zombie tic est le chef !

J’avoine ces cons, comme quand j’avais dix ans dans la cour de récré, à seize ans quand je braque des caisses, à dix-huit quand je rentre dans l’organisation et que je deviens Akathor , à vingt-cinq ans quand je la quitte… Mais la donne a changé et les dés sont pipés, ils ne sentent pas la douleur et moi je crache mes poumons.

J’ai un atout dans ma manche, prêt à surgir, c’est le moment! Je lance ma bombe pulvérine, dans la fumée je me débats, et quand la fumée se dissipe, quatre silhouettes se tiennent devant moi, Vlad et trois nouveaux compagnons.

Je regarde au sol, le zombie tic n'a plus son tic, je lui dis "au moins t'es débarrassé de ça.". Vlad me demande ce que j’ai fait de ma cape, je me contente de lui dire que je l’ai perdu.

Il m’explique que pas loin il y a un point d’eau, ça fait un éternité que je vis sur une gourde, je les suis. On arrive dans une nouvelle ville, je ne prends pas le temps de faire une tente, je m’allonge, et sombre…

TheNazguL a écrit:: Une fois bien installé a sont domicile, son camarade thenazgul enclencha lui de même le pas bagage en main pour l'outre monde.

Yesssssss ! NazGul, tout voyage commence par un premier pas. La suite ...

akathor a écrit:: Je déambule depuis trop longtemps déjà, …

Et un rpéiste de talent ... de plus

Découpeur de chair Messages : 65 Date d'inscription : 10/07/2009

La voiture chauffe, le moteur tourne bien. C’est une bagnole quelconque, on l’a tiré quelques minutes plus tôt. L’heure tardive à laquelle on faisait le taf apportait une garantie de tranquillité face aux bleus. J’étais en binôme avec Tyr, la cible étant difficile et il me fallait un filet en cas de pépin, faudrait pas le louper l’enfoiré ! Le sujet avait essayé de violer une ado derrière un club, à priori il méritait de crever tout simplement, mais le problème c’est que la gamine en question c’était Lulu, la fille d’Odin.

Le boss aimait pas trop qu’on touche à la petite, il avait déjà explosé des petits copains trop entreprenants avec elle. Ce soir, il s’agissait de pas merder, ce mec sortait de quinze piges de violon pour tentative de meurtre, sa sortie coïncidait avec l’anniversaire de Lulu, ils étaient dans la même boite, et l’enflure avait faim. C’est le garde du corps de Lulu qui les a fait fuir, mais l’affront était là. Quand il y a un affront on lance les foudres des dieux, on avait tous été convoqués. Odin cherchait le mec pour faire le taf, Tyr (le tonton de Lulu) était tout désigné. Moi je me suis porté volontaire donc Tyr me laisse régler l’affaire et n’intervient qu’en cas de problème.

On est posté devant un pub, vieux rade pourri concentrant les pires résidus du genre humain. Les trois gars sortent, la cible au milieu. Ma portière fait un bon gros bruit de ferraille en claquant derrière moi, ma veste noire me fond dans la nuit froide des bas quartiers. Mes pompes claquent le sol en sonnant le glas, les six yeux m’observent, ils savent. J’avance lentement, à mesure qu’ils voient ma taille de nabot leurs sourires s’élargissent, je mets la main à la poche, ils sortent des 9mm de tarlouze de leurs vestes de jogging.

La cible reste les bras croisés, ses deux protecteurs n’ont ni le temps ni le talent de me viser, mon revolver fait mouche sur le premier, emportant une moitié de visage. Pour le deuxième c’est plus drôle, le bruit du gros calibre doit pas être dans ses habitudes, il sursaute, la fraction de seconde fatale faisant déferler le feu fauchant le frétillant fou fautif de ma pitié. Deux moribonds l’entourent et il continue de faire le malin, je suis face à lui, Mjolnir a encore quatre balles, la cible croise les bras et me dit :

« Putain connard je crois que tu comprends pas ! Si tu viens pour la pouf que je voulais baiser t’es taré, elle en vaut pas le coup ! Tu sais qui je suis ?? »

Qui tu es… je lui réponds :

« Les morts n’ont pas de noms, tu n’as pas la parole. »

Je laisse Mjolnir briser ses genoux, je le traine jusqu’au coffre de la voiture, il hurle et gémis comme une pucelle, c’est affligeant ! Je m’assois à côté de Tyr, il me lance :

« Un jour faudrait le tenter à midi ce genre de truc, les gens devraient voir que Asgard les protège »

Je me réveille, j’entends les troupes de Hell déferler sur la ville, ils ne passeront pas ce soir, mais Mjolnir et Tyr me manquent, et Odin aussi. Première étape, retrouver ma femme, en espérant que tout va bien pour elle.

Découpeur de chair Messages : 65 Date d'inscription : 10/07/2009

merci Ceylontiger! ça fait plaisir!

akathor a écrit:: La voiture chauffe, ... en espérant que tout va bien pour elle.

Superbe ! Ambiance film noir des années 40-50, film de gangsters et on "voit" vraiment l'action. Bravo ! et ... encore

Vladimir soupira...

Ils se battaient contre des zombies, ils tentaient de survivre chaque jour contre des putains de créatures putrides et personne ne pensait à fermer les portes. Comment pouvait on oublier de fermer les portes? Dès leur arrivée en ville, l'éclaireur avait senti quelque chose avec ses nouveaux concitoyens... ou plutôt quelque chose semblait manquer. Depuis le temps qu'il survivait, parcourant les villes en essayant de chaque fois simplement survivre, Vladimir n'avait jamais rencontré de survivants ayant si peu envie de s'en sortir... c'était à se demander comment ils avaient fait pour tenir jusqu'ici.

Il était monté ce soir là avec Akathor en haut de la tour de guet pour admirer le balancement des corps décharnés sous les pâles rayons de la lune... et c'est là qu'il avait vu les portes... grandes ouvertes. Il s'apprêta à descendre pour les fermer mais il était déjà trop tard, il n'aurait pas le temps d'y parvenir avant que les zombies soient rentré. Étrangement, savoir que des putrides allaient dans quelques instants arracher la gorge de ses nouveaux concitoyens ne lui fit presque rien. Peut être en avait il déjà trop vu, peut être l'horreur, à partir d'un certain temps n'est elle plus perçu par l'esprit que comme un rêve éveillé.

L'assaut fut rapide, violent... et dévastateur. La plupart des habitants s'étaient endormis paisiblement, se disant que quelqu'un s'occuperait bien de fermer la porte... leur incompréhension était douce à voir lorsqu'ils entendirent les cris décharnés de la mort fondant sur eux. Basstien, Piouu et TheNazgul devaient déjà être loin, ils avaient quitté la ville par un vieux tunnel de service qu'ils avaient découvert dans la journée. Ils devaient retrouver BigM et Lapinator et son ami les rejoindraient par la suite.

Il ne fallut pas plus de 10 minutes aux zombies pour transformer ce qu'ils avaient essayé de bâtir en un tas de ruines maculées de sang. Akathor et Vladimir n'avaient pas été dérangés, l'éclaireur avait prêté sa cape à son ami toute la journée pour qu'ils puissent ensemble trouver un chemin de sortie sûr à leur trois compagnons. Ils empestaient donc tout deux de la même puanteur que ces créatures qui voulaient leur faire la peau et passèrent inaperçus comparé aux autres citoyens.

Ils se retrouvaient donc une fois de plus tous les deux... le calme revenu, ils sortirent où arrosèrent les corps afin de ne pas être dérangés. Ils trouvèrent même le temps de discuter de certaines de leur vieilles histoires, comme le jour où ils s'étaient rencontrés... putain de scout avec leurs pantalons trop courts. Voilà une histoire qui plaira certainement à l'Ombre et à BigM, mais Vladimir se dit qu'il laissera Akathor la raconter, il le faisait beaucoup mieux.

La journée passa lentement et le soir venu les deux compères attrapèrent ce qu'ils avaient préparé, emportant eau, nourriture et la tronçonneuse qu'Aka avait trouvé... ils devaient maintenant retrouver leurs amis...

Lapinator a écrit:: Vladimir se dit qu'il laissera Akathor la raconter, il le faisait beaucoup mieux....

Un petit peu trop facile !!! ou comment refiler le bébé à un autre.

Citation :: Un petit peu trop facile !!! ou comment refiler le bébé à un autre.

Euuuhh... je t'ai pas beaucoup lu concernant notre superbe ville...

C'est surtout que Aka a déjà fait un RP la dessus, c'est plutôt un appel pour qu'il le repost ^^

[quote="BigM"]

Citation :: Euuuhh... je t'ai pas beaucoup lu concernant notre superbe ville...

Si, si, si, j'ai posté à la suite de MD.
Sinon, j'ai bien précisé mon rôle ici : LE lecteur, assidu et critique.

Accessoirement, intendant, cantinier, manager. Et j'ai des petites idées pour donner vie à ce forum :
ex : le même évènement écrit par chacun à sa manière, etc ...

Dans une ville d'artistes, faut bien un citoyen "terre à terre" et pragmatique, alors, on dirait que c'est moi (tout à fait au hasard, plouf, plouf)

» pendant ce temps
» Pendant ce temps à vera cruz...
» Le temps passe...
» BigM réfléchit sur le temps passé...