Broyeurs de cadavres
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 L'apocalypse est arrivée...

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Celas
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MessageSujet: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitimeJeu 16 Déc - 13:45

Bon bon bon... Avant de vous laisser lire en paix (enfin, si vous avez le courage de lire mes p'tits RP sans prétention...),
j'aimerais juste dire que, étant une fille, je suis une chiante (inutile de confirmer, hein !! wink ).
Donc j'aimerais, si c'eut été possible, que vous me laissiez une p'tite grifouille après lecture.

Juste histoire d'avoir un retour, qu'il soit positif ou négatif...
Merci et bonne lecture ! Smile


J’ouvre lentement les yeux. La lumière filtre à travers les rideaux, la lumière des beaux jours, la lumière de l’été.
Je m’étend longuement. Jour de repos pour moi, je compte bien profiter de ce répit. Un hurlement strident, bien trop familier à mon goût retentit derrière ma porte :
-Debooouuut !!!

Je soupire, et réponds par un grognement. Et oui, tout le monde n’est pas encore en vacances.
Je sors à regret de mon lit, repoussant couette et oreillers, et m’habille rapidement. Corset et Jeans, et une paire de Doc Martens usée jusqu‘à la moelle.
Je descends deux à deux les marches d’escaliers pour arriver à la cuisine. Le sale monstre qui m’a si sauvagement tiré de mon lit douillet est là, habillée de pied en cap, trépignant devant la porte.
Je lève les yeux au ciel :
-On a encore un quart d’heure…

La sale gosse me lance un regard meurtrier et se met à courir autour de moi en m’hurlant de me dépêcher. Je m’assied lourdement sur une chaise et entame un copieux petit-déjeuner. Copieux, mais rapide.
La gamine risque d’exploser si je n’accélère pas le mouvement.

Quelques minutes plus tard j’attrape mon sac en bandoulière, mes clefs d’une main, la créature démoniaque de l’autre et je sors.

Dehors le ciel est d’un bleu de rêve, et le soleil brûlant. La fillette me tire en avant, pressée de retrouver ses amies à l’école. Moi je traine délibérément les pieds, le sourire aux lèvres, pour la faire enrager. A force de pester en tirant sur mon bras, elle trébuche et tombe de tout son long. Une seconde d’étonnement et elle tend vers moi ses mains égratignées, les larmes aux yeux.
Je m’accroupis à côté d’elle, la relève et entreprends de nettoyer ses paumes. Je lève la tête vers elle, je veux lui dire que ce n’est rien. Mais je me heurte à un masque de terreur. Elle regarde au-dessus de mon épaule, la bouche ouverte, les yeux écarquillés. Cette vision me fait sursauter et m’arrache un frisson. Le silence pesant est déchiré par son hurlement de peur, qui me fait enfin réagir. Attrapant l’enfant par le bras, je me relève et pivote sur moi-même, la poussant derrière moi.

La vision qui s’offre à moi me paralyse. D’où viennent-ils ? Que sont ces abominations ?
Je sors de mon immobilité pour attraper la gamine par la main, et je me mets à courir. Les quelques secondes de battements leur ont permis de se rapprocher, et j’aperçois leur peau grisâtre, déchiquetée, les trous béants à leurs flans, leurs membres manquants ou pendants, rattachés par des morceaux de muscles pourris.
Mais ils sont plus rapides que je ne le pensais, et les premiers nous rattrapent bientôt.

Je panique complètement, muette de terreur. La fillette hurle sans discontinuer. Je la soulève et tente de repartir. Je n’ai qu’une pensée en tête. La sauver, à tout prix. Et survivre.
Une main en putréfaction se pose sur mon épaule, m’arrachant un cri. Mes bras se resserrent dans le vide. Elle est tombée. Une horreur sans précédent me broie le ventre quand je la vois à un mètre de moi, au pied d’une dizaine d’êtres putrides. La meute l’encercle et elle est hors de ma vue.
Je lui crie de tenir bon, je lui dis que j’arrive… Mais je n’y crois pas. Une de ces abominations me barre le passage. Je tente de la repousser, les deux mains sur son torse.
Trop de peur, trop de douleur, la nausée ne me vient même pas lorsque mes paumes traversent ses os fragilisés pour atterrirent dans l’amas putride de ses organes en décomposition. Je me dégage et un cri strident retentit, elle m’appelle par un nom que je ne connais plus, m’appelle à l’aide. Les larmes me viennent quand je comprends que je ne peux plus rien pour elle. Les supplications se muent en hurlements de douleur insupportables.
Puis plus rien. Les grognements de ces horreurs et un monstrueux bruit de chair déchiquetée encore et encore.

De plus en plus de ces créatures se tournent vers moi, tandis que résonnent à mes oreilles ses dernières suppliques.
-Ne m’abandonne pas…
-Ne m’abandonne pas…
-Grande sœur !


Celas se réveilla, terrorisée. Un hurlement lui transperça la gorge pour déchirer la nuit. Incapable de calmer ses cris ,elle plaqua ses mains devant sa bouche pour les étouffer.
Des sanglots douloureux, sans larmes, la secouèrent à leur tour.
Elle avait si peur, elle avait si mal de ce passé qu’elle avait mis tant de temps à oublier, et qui ressurgissait si soudainement cette nuit-là. Recroquevillée dans son lit, elle enroula ses bras autour de ses genoux. Elle avait désespérément mal, était désespérément seule. Personne pour la rassurer, personne pour lui dire que tout irait bien, personne pour la serrer dans ses bras.

Les larmes coulèrent enfin, sans calmer ses tremblements. Elle se pelotonna dans un coin de sa tente, et replia ses genoux sous son menton.
Elle passa la fin de la nuit ainsi, les yeux écarquillés, se balançant convulsivement d’avant en arrière.

De longues heures plus tard, le jour pointa enfin, jetant sa lumière blafarde sur la citoyenne abattue, ne soulageant en rien son angoisse…




****************************
Réponse RP écrite par BigM
****************************



Perché sur le vaisseau de pierre, BigM regardait l’horizon en essayant de percer le voile de ses pensées. Les courants virevoltaient autour de lui, la langue de feu du vent lui caressait langoureusement le visage, séchant ses larmes. D’autre perles de cristal quittèrent ses yeux, roulèrent sur ses joues, glissèrent entre ses lèvres et dans son cou. Pour la première fois depuis le départ de Nibeluna, BigM s’accordait le luxe de pleurer.

A la manière d’un chef d’orchestre de l’étrange, BigM, une baguette d’ivoire dans la main droite, marquait d’inaudibles notes dans le couchant. Chaque courbe que traçait l’instrument dessinait une ligne scintillante si bien qu’il semblait au cœur d’une immense toile d’araignée. Le Chaman traçait l’écheveau du temps, l’impensable ensemble de lignes et de courbes dont la signification se perdait dans les méandres de la conscience humaine et inhumaine. Chaque fibre de son corps était en accord avec la musique de son environnement… BigM était en harmonie complète avec le temps et l’espace. Le chemin sinueux de son esprit se déroulait devant lui comme un sentier connu de lui seul, il l’empruntait pour la centième fois mais il y arriverait, il déjouerait les pièges de sa destiné et trouverait qui il était… il en avait la certitude… Il avait presque rejoint le seuil de l’inconscience, bientôt il se baignerait dans les puits de la connaissance, il écouterait les contes des Dryades et les songes de la création… alors il saurait qui il est…

Au moment où il foulait de son pied assuré les derniers passages, alors que le seuil était enfin à sa porté une onde de terreur pure lui vrilla le cerveau… un flot d’acide se déversa sur les sentiers de son esprit provoquant des brulures ainsi qu’une douleur absolue. Sa concentration se brisa instantanément, il tomba à genoux en gargouillant, la bile aux lèvres. Il ne put réprimer un long hurlement agonique…
Pourtant, BigM hurlait de surprise plus que de douleur : un visage familier tordu par les affres de l’horreur s’imposait à son esprit et une certitude balaya toutes autres considérations : Celas était en danger, elle avait besoin de lui. Des spasmes le secouèrent longuement, il se recroquevilla en position fœtale en espérant que cela l’aiderait mais la rupture brutale du rite l’avait durement atteint. Il ravala sa salive en pleurant à chaude larmes alors que la douleur s’estompait enfin… mais les ténèbres de la terreur l’enveloppaient lentement…

- Ce… Celas… baragouina-t-il avec difficultés…

Reprendre sa respiration fut un véritable calvaire, calmer les tremblements qui s’emparèrent de ses mains à la suite des convulsions fut un véritable défi. Il poussa un grondement rauque alors qu’il reprenait le contrôle de son corps et de son esprit. Il parvint finalement à concentrer ses pensées sur la citoyenne et il se transporta dans sa tente. La nuit était totale, BigM fut instantanément interpelé par le bruit de claquement de dents… ce n’était pas du froid mais de la terreur absolue… un nectar d’une grande pureté. De la peur et de la douleur, un cocktail qui avait annihilé la volonté de la jeune femme. Le Chaman la trouva en position fœtale dans le fond de la tente… ses yeux étaient vides.

- Catatonie, murmura le Chaman.
- Celas, c’est finit… revient vers moi, écoute ma voix…

Le Chaman voulu poser sa main sur l’épaule frêle mais la citoyenne se dégagea en hurlant, elle voulu l’agripper, elle voulu le griffer, le battre à mort, le mordre. Ses yeux lançaient des éclaires de folie… l’écume aux lèvres elle frappait de tous ses membres.
Le Chaman se saisit de la jeune femme et lui murmura des paroles réconfortantes, il fit fi des morsures qu’il reçu, des ruades, des griffures…
- Calme toi Celas, calme toi…

Il continua à essayer de la calmer et, finalement, les yeux vides se remplirent a nouveau de l’humanité perdue… la citoyenne s’écroula de fatigue… ses nerfs la lâchèrent pour de bon et elle éclata en sanglots. Elle pleura de grosses larmes brulantes, hoquetant et tremblotante, BigM referma correctement ses bras alors que Celas posait sa joue sur son épaule. Il resta de longues heures à écouter ses larmes, à la rassurer et à la cajoler… il resta là, juste pour elle, pour les quelques mots et le réconfort dont elle avait besoin. Et même quand Morphée la prit dans ses bras, il resta là, à la veiller.




Dernière édition par celas victoria le Mar 21 Déc - 0:34, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitimeJeu 16 Déc - 13:47

Première journée d’horreur(suite)


Je me mets à courir, loin de ces monstruosités, et je réalise en un coup d'œil de se qui se passe autour de moi. Des gens courent comme moi dans tous les sens, ils sortent de leurs maisons en hurlant, et la rue vide quelques minutes auparavant se remplit subitement d'une masse affolée et désordonnée.
Des larmes me brouillent la vue, ma tête est vide, et je peine à raisonner convenablement.

Puis une certitude s'impose à moi, il faut quitter le centre-ville. S'éloigner de cette folie et de ces... Choses. Je tourne sur moi-même à la recherche d'un point de repère, et me retrouve à quelques centimètres de l'un d'entre eux. Je pousse un hurlement de peur et dans un réflexe salvateur, je lance mon poing dans ce qui reste de son visage. Sa boîte crânienne explose littéralement, répandant une sorte de marasme visqueux qui fut probablement son cerveau. Je ne m'attarde pas sur le macabre spectacle et reprend ma course sans réel but. Je dois juste m'éloigner.

Je cours en suivant les rues principales. Ce sont probablement les plus peuplées mais aussi et surtout les plus larges, je peux éviter plus aisément ces saloperies, qui tentent de m'accrocher chaque fois que je passe près de l'une d'entre elles...
Autour de moi, il n'y a plus que dévastation et chaos. Des voitures arrêtées, d'autres accidentées, retournées ou en feu. Mais je fais abstraction. De ça, de tout. A croire que je ne suis plus en état de réfléchir. Après de longues minutes, des heures peut-être, j'arrive près d'une zone commerciale.
Bizarrement, elle est.. vide. Mais à bien y réfléchir ce n'est pas si étonnant, le peu de monde présent si tôt dans la journée a fui dès que la nouvelle s'est répandue...

Le bâtiment le plus proche de moi est un Mc Donald's. Un mouvement m'attire l'œil et je m'approche de quelques pas prudents. A l'intérieur du restaurant, une jeune femme me fait de grands signes, les yeux affolés. Je la regarde sans comprendre, elle n'a pourtant pas l'air en danger. Je saisis finalement le sens de ses gestes. Elle me fait signe de venir, et pose un doigt sur ses lèvres.

Non, elle n'est pas en danger. Moi par contre...
Je pivote lentement sur moi-même. A quelques mètres de moi, trois de ces atrocités se disputent un cadavre qui tressaute chaque fois qu'elles en arrachent un morceau.
Une horreur muette m'envahit et je me tourne à nouveau vers la femme. Elle me fait toujours signe, et je me dirige silencieusement vers elle, les yeux fixés sur ces créatures cauchemardesques. Lorsque j'arrive devant la bâtisse, elle me désigne une des portes, derrière laquelle un homme se tient prêt à ouvrir le verrou.

Je franchit l'ouverture en lançant un regard aux chimères monstrueuses. Etonnamment, elles se tournent paresseusement vers moi puis replongent sur le cadavre, et ne semblent pas s’intéresser à nous.

Derrière moi le verrou claque, en un son sécurisant.
Ma sauveuse s’approche de moi au pas de course. Elle a une trentaine d’années, des cheveux bruns bouclés et du sang sur sa chemise. Elle m’attrape pas les épaules, me regarde sous toutes les coutures et soupire d’un air soulagé :
« Tu n’as rien… »

Je secoue la tête, et je m’aperçois soudain que d’autres personnes se cachent dans la salle. Tout ce petit monde s’approche craintivement, à croire qu’ils redoutent de me voir me transformer en une de ces choses sous leur nez.
Je tente un sourire, sans y parvenir réellement, mais cela suffit à les rassurer. Je dénombre rapidement trois femmes et quatre hommes seuls, un couple et une femme avec une fillette.

Un silence gêné s’installe, tout le monde repart se mettre dans un coin. Plusieurs, assis par terre et adossés contre un mur discutent à voix basse. Le couple se tient immobile et enlacé, la femme garde l’enfant serrée contre elle, et les autres pleurent en silence…

Je remercie ma sauveuse, Aurélie - « Lili » , pour les amis - et échange quelques mots avec elle.
Personne ne sait ce qu’il se passe, là-dehors, personne ne comprend.

Elle allume une petite radio à piles. Les grésillements sur la plupart des stations ne présagent rien de bon. Cela signifie que l’infection n’est pas locale, mais généralisée…
Les quelques émissions restantes sont des ramassis de bredouillages paniqués sur une soi-disant punition divine, des suppositions pseudo-scientifique sur l’origine de ce mal, des cris affolés répétant que l’on va tous y passer…
Rien qui ne puisse nous aider. Lili éteint la radio d’un geste las.

Plus tard je lui demanderai pourquoi elle m’a aidé, et elle me répondra que c’est le moment ou jamais d’être solidaire. Pour la première fois depuis longtemps, je serai fière d’être humaine…. Pourtant les temps qui suivront me montreront toute l’horreur dont ma race est capable, tout son égoïsme, toute son hypocrisie.

Pour l’heure, je la remercie du fond du cœur, et vais m’accroupir un coin de la salle.
La tension et la peur ont finalement raison de moi, je me mets à pleurer, secouée par de longs sanglots qui sont autant de douleur que de soulagement pour moi.
Tout est trop confus, trop irréel, trop… Impossible ?

Je repense à celle que ces monstres m’ont volé, à celle que j’ai abandonné. Une nausée me prend violemment et je cours aux toilettes, où je vomis trippes et boyaux. Cela ne me soulage en rien et je pleure de plus belle.
Puis je retourne dans la salle commune, et à nouveau, je pleure.


Les heures passent, nous sommes en début d’après-midi. Un des hommes se propose de nous faire à manger. Il a un accent anglais très prononcé, et roule les « r ».
Nous acquiesçons tous en cœur, je réalise que j’ai le ventre noué mais que je suis affamée. Il nous cuisine quelques sandwichs et nous les apporte une poignée de minutes plus tard.
Il nous dit avec son drôle d’accent et un sourire incertain que ces bestioles ne viendront pas nous chercher ici, parce qu’elles préfèrent la nourriture fraîche à la « junk-food ».

Une des femmes a un petit rire fébrile, puis une autre, puis tout à coup un fou-rire nerveux secoue tout le monde. L’absurde de la remarque nous fait perdre toute retenue, et nous rions aux larmes un long moment.
Puis le silence retombe peu à peu, plus pesant encore, plus imposant.
Chacun reporte son attention sur son hamburger.

En début de soirée, je jette un œil au-dehors. Les quelques créatures du matin sont toujours là. Elles sont debout, oscillant d’avant en arrière en un mouvement lent, semblant attendre un signal, un appel… Quelque chose qui nous est invisible et inconnu. Il ne reste presque rien du cadavre qu’elles ont déchiqueté, quelques bouts de chair éparpillés, et son crâne décharné tourné vers moi, qui semble me regarder.
Un frisson me parcoure l’échine, je me cache de sa « vue ».


L’heure tourne, il est presque 23h.
J’ai une impression de vide, de rien. Nous restons cloitrés ici, mais dans l’attente de quoi ?
Qu’allons-nous faire, devenir ?
Y’a-t-il un espoir de sortir d’ici, de sauver notre peau, va-t-on venir nous sauver ?
Lili rallume sa radio, tout le monde retient son souffle. Mais rien d’encourageant ne se fait entendre. Au contraire, les nouvelles sont plutôt mauvaises. Il n’y a pas de missions de sauvetage prévues, et les secours improvisés sont débordés. Silence radio du côté des autorités, personne qui ne daigne dire ce qui se passe.
Un soupire déçu parcourt mes compagnons.

Un frôlement à l’extérieur attire mon attention. Lorsque je tourne la tête, mon cœur a un raté et je pousse un cri de frayeur.
Les trois monstres se sont avancé, ils frappent avec faiblesse sur la vitre du restaurant. Rien à voir avec les créatures rapides et puissantes du matin. Ce changement est troublant, mais rassurant en soi.

Les minutes passent, d’autres…morts-vivants arrivent.
Ils sont de plus en plus nombreux, sortant d’on ne sait où. Malgré leur apparente apathie, leur quantité est plus qu’effrayante à mes yeux.

Il est 23h 55. Ils s’agitent de plus en plus, nous nous demandons ce qu’il se passe. J’ai un mauvais pressentiment, et tandis que les autres restent à les regarder, je vais me cacher sous le comptoir des caisses, et me camoufle derrière des cartons.

Il est minuit. Les baies vitrées volent en éclat sous les cris horrifiés de mes compagnons. Je retiens mon souffle, prie pour qu’« ils » ne me voient pas. J’entends leurs grognements inhumains, les hurlements de peur et de douleur de mes anciens acolytes. Je plaque mes mains sur mes oreilles et ferme les yeux. Mais cela n’atténue en rien les bruits de course désordonnée et les braillements suraigus.
Puis peu à peu les voix se taisent. Je n’entends plus que d’atroces sons de mastication, de chair déchirée, j’imagine les muscles et les tendons déchiquetés, les os broyés.

Minuit et demi, le silence est retombé, mais je n’ose pas bouger de sous mes cartons. Je me balance d’avant en arrière, je n’arrive pas à arrêter de pleurer.
Les minutes défilent, les heures peut-être. La terreur a finalement raison de moi, et je m’endors d’un sommeil cauchemardeux.



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MessageSujet: Re: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitimeVen 17 Déc - 10:49

C'est vrai que t'es chiante Smile

Concernant tes textes tu sais ce que j'en pense mais je le redis : excellent, tout y est pour donner une envie viscerale de lire la suite. ;)
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MessageSujet: Re: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitimeVen 17 Déc - 13:27

plus c'est long plus c'est bon Xo
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MessageSujet: Re: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitimeVen 17 Déc - 22:00

J'ai toujours un soucis avec ce smiley dont la signification m'échappe totalement...

C'est ironique ?
Oui, c'est long, je plaide coupable...
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MessageSujet: Re: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitimeLun 20 Déc - 12:32

Xo

ba je sais pas trop ce qu'il veux dire mais je l'aime bien ... Lol
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MessageSujet: Re: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitimeLun 20 Déc - 22:57

J'avais déjà lu le début, et c'est un plaisir de lire la suite.
A quand la suite de la suite?
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MessageSujet: Re: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitimeMar 21 Déc - 2:48

Merci Dega ! Smile
La suite quand j'aurai le temps (le courage...?) de l'écrire...
Très vite j'espère !

Et merci Chaman pour tes constants encouragements... ;)
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MessageSujet: Re: L'apocalypse est arrivée...   L'apocalypse est arrivée... Icon_minitime

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